VERTIGE

Il colle le tournis, ce mois d'octobre. À ce niveau, ce n’est plus une rentrée culturelle : c’est un rush, une ivresse spectaculaire en elle même. La preuve d’une vigueur salutaire malgré des temps complexes (mais ont-ils jamais été simples ?). Le revers de la médaille reste que, faute de pouvoir être partout, des choix s’imposeront entre les événements, et ils ne seront pas faciles. Ils ne l’étaient d’ailleurs pas au moment de décider du contenu de ce numéro. Une telle profusion de manifestations est rapidement devenue un casse-tête éditorial, peut-être plus que pour n’importe quel autre mois. Même notre agenda croule sous les programmations. Inévitablement, il y aura des déçus, la promesse d’exhaustivité se heurtant pour la première fois aux contraintes de la pagination (un record de plus de 700 dates, dont l’intégrale est à retrouver sur notre site).

Ce déluge artistique est en toute logique préférable à une sécheresse qui ne profite à personne. La conséquence d’une telle vague peut ainsi être de rendre possible la découverte de nouveaux horizons culturels. Clairement, la ligne assumée ici.

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