TOUS À FOND

Deux cafetières pleines engloûties en une nuit. Des doigts crispés sur le clavier par la tension nerveuse. Il est un peu plus de 6 heures du matin, Clutch boucle son deuxième numéro. C'est une expérience à vivre, cette sensation de décalage dans le temps. Ce pourrait être le jour ou la nuit, le matin ou l'après-midi. Comme lorsque, dans ton adolescence grunge, tu te faufilais en douce chez tes parents après tes premières cuites, persuadé que, non, ton haleine n'empeste pas l'alcool. Appellons ça une phase d'apprentissage et reprenons un café-clope. Au fond, le rythme, la frénésie, la fatigue donnent un terrible shoot d'euphorie. Euphorie née de l'incroyable soutien que Clutch a à nouveau reçu durant la conception de ce numéro d'octobre. Que ce soient les partenaires, les collaborateurs (une formidable équipe de pigistes-rédacteurs), les proches (Maggy et son appartement...) et les premiers retours de lecture : il y aurait de quoi remplir une nouvelle page de remerciements. En attendant, quelqu'un reprend du café ?

| Les Clutchers